• Chapitre 2

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    Chapitre 2

     

    - Tu vas y aller!
    Elizia plissa les yeux, des éclairs de colère embrasant ses prunelles sombres.
    - Qu‘est-ce que tu viens de dire?
    Excédé, Florent se campa devant son maître les jambes écartées et les poings sur les hanches, le regard solidement fixé au sien.
    - Je te le dis une bonne fois pour toutes Elizia : tu dois accepter cette satanée inscription et te rendre dans cette école le jour et l’heure indiqués! Si tu manques cette chance, tu ne deviendras jamais le gentleman accompli que tu es sensé être! A moins que tu aies prévu d’abandonner tes titres pour devenir paysan dans cette campagne reculée, tu n’as pas le choix!
    De plus en plus furieux, Elizia, avança d’un pas, menaçant.
    - Fais attention à la manière dont tu t’adresses à moi Berscham! C’est moi le maître ici, toi tu n’es qu’un domestique!
    La lettre de l’Académie avait mis le jeune homme en rogne. Incapable de se calmer, il avait enfourché son cheval et s’était rendu dans les champs afin de s’éclaircir les idées et de remettre de l’ordre dans ses pensées bouillonnantes.
    Florent, ayant eu vent de la nouvelle qui s’était répandue comme une traînée de poudre dans tout le manoir, avait accouru aussitôt auprès de son maître pour le réconforter, sachant parfaitement où celui-ci s’était rendu.
    Lorsqu’il était surprit par la colère, le baron préférait s’éloigner du manoir, afin de ne pas imposer son humeur assassine à ses domestiques. Une logique altruiste qui faisait souvent sourire Florent, car bien que son maître prétende agir uniquement selon l’éthique de conduite que son excellente éducation lui avait inculquée, le blond savait qu’au fond, ce souci du bien d’autrui relevait avant tout d’une profonde bonté qu’il refusait de s’avouer. Des qualités indéniables et touchantes, qui n’éclipsaient malheureusement pas les inconvénients de leur relation : leurs classes sociales.
    Cette pensée provoquée par la pique d‘Elizia raviva soudain d’anciennes blessures, et son corps frémit sous la colère. Ils formaient un couple, mais il y aurait toujours quelqu’un - ou quelque chose - pour leur rappeler qu’ils n’étaient pas nés dans les mêmes sphères ! Quoi qu’il fasse ou espère, Florent serait toujours voué à une vie de servitude, tandis qu’Elizia pourrait vivre comme bon lui semblerait, vaquant à ses occupations et ses loisirs sous l’égide qui lui conviendrait, sans que jamais rien ne change quant à leur relation de maître et de serviteur. Qu’il était humiliant et frustrant de se voir toujours dominé de cette manière! Il en aurait pleuré d’indignation!
    Elizia était l‘homme qu‘il aimait plus que tout au monde, mais ils ne pourraient jamais vivre sur un même pied d’égalité ni révéler leur amour au grand jour. Jamais.
    Les modifications radicales qui altérèrent soudain les traits de Florent, éclipsèrent d‘un coup tout sentiment belliqueux en Elizia. Il était allé trop loin.
    Peu de choses mettaient son amant en colère, mais qu’Elizia abuse de ses prérogatives en tant que maître lorsqu’ils n’étaient que tous les deux, en faisait partie. Blessé et furieux, Florent tremblait sous la colère rentrée qu’il ne maitrisait qu’à force de volonté, afin de ne pas dépasser les limites et de rester « à sa place ». 
    Cette vision lui serra le cœur.
    Désolé, Elizia l’attira à lui et l’enlaça doucement, l’enveloppant de ses bras protecteurs afin de l’apaiser. Les habitudes chez lui avaient la dent dure. Afin d’éviter que le langage ou leurs gestes intimes qu’ils adoptaient lors de leurs moments en tête-à-tête ne les trahissent lorsqu’ils étaient en public au manoir, ils avaient fini par fixer des limites et des codes leur permettant de donner le change. Un stratagème qui avait fait ses preuves, mais qui aujourd’hui, n’avait pas lieu d’être
    Il s’en voulait de l’avoir fustigé même s’il l’avait fait pour le bien de leur couple. Les circonstances n’étaient pas habituelles, et tous deux étaient gouvernés par la peur et la colère. Sachant cela, Elizia n’aurait pas dû se laisser emporter si facilement. Il était allé trop loin.
    - Pardon Florent, excuse-moi…
    Le visage enfouit dans le cou de son maître et amant, Florent soupira, d’abord pour se calmer puis d’aise. Que c’était bon!
    Le contact du corps d’Elizia contre le sien et sa chaleur bouillonnante, avaient toujours eu le don de le rassurer.
    Malgré les fréquentes altercations de ce genre, Elie savait lui montrer son amour. C’était cet étrange mélange de dureté et de douceur qui avait fait s’affoler les battements de son cœur lors de leur première rencontre, et là dans ces bras puissants et protecteurs, son corps moulé tout contre le sien, il constatait avec joie que rien n’avait changé.
    Respirant avec délectation l’odeur de foin et de soleil qui imprégnait les cheveux de son ange blond, Elizia manqua de gémir de désespoir. Comment allait-il supporter une seule journée loin de son amour?
    - Tu es conscient que si j’accepte de m’y rendre, nous ne nous reverrons pas avant la fin des trois longues années que vont durer ma formation?
    - Oui, j’en suis conscient.
    - Regarde-moi.
    Les yeux verts et embués de larmes plongèrent aussitôt dans les deux lacs noirs et veloutés qui les fixaient.
    - Je t’aime, et même si je sens que je vais amèrement le regretter, je vais t’écouter. Je vais accepter cette invitation qui va me séparer de toi pendant trois longues années, mais je te préviens, je ne vais pas m’en aller comme ça…
    Bouleversés, ils se serrèrent l’un contre l’autre avec passion, submergés par l’émotion et l’imminence du départ d’Elizia.
    Florent se jeta sur les lèvres rouges et pulpeuses de son amant, quémandant l’ouverture de cette bouche tentatrice du bout de la langue, impatient les unir l’une et l’autre.
    Cédant avec sensualité à l’audacieuse invite, Elizia ouvrit les lèvres et se laissa faire, une délicieuse raideur affectant le bas de son corps de plus en plus échauffé par leur étreinte.
    - Florent… Je vais te faire l’amour. Je vais t’aimer si lentement et si intensément que tu ne pourras oublier la sensation de mes baisers. Je vais m’imprimer en toi afin qu’il te soit impossible de m’oublier…
    Doucement, le brun allongea son écuyer sur le sol du champ de blé. Les yeux brillant d’un brasier fulgurant, il commença à le déshabiller avec une lenteur extrême, parcourant son corps offert de baisers humides. Haletant sous la montée du plaisir, le blond hoqueta :
    - Comment pourrais-je t’oublier? Je t’appartiens Elie! Mon corps et mon âme tout entiers sont à toi! Je ne vis que pour toi, à travers toi! Tu es…ma seule raison de vivre…
    - Mon doux amour…

    Tout ne fut ensuite pour Florent qu’un tourbillon de sensualité et de plaisir. Les lèvres d’Elizia ne semblaient se fixer nulle part, sa langue experte traçant de longs sillons incandescents, son souffle brûlant provoquant de violents frissons et ses mains pétrissant son corps avec une telle douceur, que le blond se sentait voler. Et c’est à peine s’il sentit une légère douleur le parcourir lorsqu’Elizia pénétra en lui, partageant avec lui son amour ardent, inconditionnel et dévorant.
    - Je t’aime Florent…
    Elizia se retira entièrement puis se renfonça profondément, encore et encore jusqu’au complet abandon de son amant. Alors il se retira totalement et, sous son regard mi surprit, mi frustré, Elizia laissa glisser sa langue jusqu’à l’intimité dilatée qu’il explora lentement. Savourant ce contact inattendu, Florent se cambra sous cette caresse chaude et humide, gémissant et se tortillant sous la pression de plus en plus puissante que les doigts de son maître exerçaient sur sa verge tendue et gonflée. N’en pouvant bientôt plus de tant de plaisir, le blond se libéra en criant, dans la main qui l’enserrait doucement.
    - Elie…S’il te plaît…
    - Chut… Mon amour, laisse-toi aller simplement. Je m’occupe de toi…
    Dévoré du désir pressant d‘être pris, Florent voulu protester. Mais son cri d’impatience se perdit dans le puissant gémissement qu’il poussa lorsque la langue du brun le pénétra de nouveau, s’agitant en petits cercles contre les parois de son intimité, et l’excitant si fort qu’il durcit de nouveau, submergé de plaisir.
    Le membre imposant et gonflé d’Elizia le pénétra alors profondément, reprenant ses déhanchements en de puissants coups de boutoir qui leur arrachèrent de longs grognements de plaisir. Afin d’être plus proche encore de son maître, le jeune écuyer se colla à son torse musclé et luisant de sueur, et ensemble, ils s’abandonnèrent à la jouissance qui ne tarda pas à les submerger, cambrés dans un long cri qui se répercuta longtemps dans le silence du domaine.
    Haletants, les deux amants se laissèrent tomber sur le dos parmi les germes de blé, les bras et jambes écartés.
    Florent se blottit immédiatement contre le brun, soupirant de bien-être.
    - Jamais tu ne m’a fait l’amour de cette façon. C’était…fantastique! Et dire que je dois attendre trois années avant de te revoir!
    - C’est de ta faute si nous devons nous séparer. Je te signale que c’est toi qui désire mon départ.
    - Ne déforme pas mes propos! Tu sais très bien ce que j’ai voulu dire!
    La voix enrouée de Florent transperça le cœur d’Elizia, mais il s’efforça de garder un visage impassible : il se devait d’être fort pour tous les deux. Il le serra dans ses bras.
    - Calme-toi Florent. Te mettre dans cet état ne servira à rien.
    - Mais tu vas t’éloigner de moi Elie!
    Soudainement prit d’une panique irraisonnée Florent s’agrippa au brun.
    - Ne pars pas!
    Elizia lui saisit les poignets, et d’un coup de hanche, les fit basculer afin de se retrouver au-dessus de son amant.
    - Je t’ai dis de te calmer…
    Les larmes affluaient déjà sur son visage angélique mouillant ses lèvres tremblantes.
    - Maintenant que nous avons fini, tu vas retourner au manoir et me laisser ici. Comment veux-tu que je me calme?
    La lueur de surprise qui parcouru les prunelles d’Elizia se teinta rapidement de malice et un sourire pervers étira ses lèvres pleines.
    - Mais qui a dit que j’en avais fini avec toi Florent Berscham?
    Sur ces mots, il déposa un doux baiser sur les lèvres de son ange blond avant de descendre rapidement vers ses hanches pour le prendre en bouche dans un mouvement qui lui arracha un gémissement de surprise et de plaisir.

    ***

    - Ainsi vous avez changé d’avis.
    L’air suffisant de la baronne l’horripilait tant qu’Elizia crut exploser.
    Fière de sa prétendue victoire, elle se baladait dans le manoir telle une souveraine détenant les pleins pouvoirs sur la maisonnée, donnant des ordres à droite et à gauche aux domestiques qui s’afféraient autour d’elle.
    - Voyez mon cher fils, je finis toujours par obtenir ce que je souhaite! Comment croyez-vous que j’ai épousé votre père? La persévérance mon fils! La persévérance est toujours fructueuse!
    Levant les yeux au ciel et bougonnant des insanités dans sa barbe, Elizia s’éloigna du salon où sa mère avait établi son siège afin de superviser les opérations.
    Les bagages s’entassaient en une pile de plus en plus importante à l’arrière de la voiture, annonçant d’une manière on ne peut plus réelle, le départ imminent du maître.
    Toujours affairés autour de leur maitresse, les domestiques allaient et venaient en essayant de dissimuler leur tristesse. Le baron avait parfois été dur et sévère avec eux, son caractère ayant de quoi intimider et effrayer, mais il avait toujours fait preuve de justice et de bonté, c’était un bon maître. Son absence prolongée laisserait un grand vide dans l’immense manoir, une perspective qui les attristait tant que certains se cachaient dans les cuisines pour pleurer.
    Au moment de partir, Elizia ne put résister à ses pulsions, et couru aux écuries.
    Il y trouva son amant recroquevillé dans un coin, les épaules soulevées par de violents sanglots.
    - Florent!
    Le blond leva la tête, et ses yeux rougis par les pleurs se fixèrent sur l’homme immense et fort qui lui faisait battre le coeur. En un instant, il se retrouva entre ses bras puissants, plaqué contre son torse dont les battements de cœur résonnaient à ses oreilles.
    - Florent…
    - Elie…
    Un ultime baiser unit leurs lèvres alors que leurs cœurs se brisaient.

    ***

    Chapitre 2

     

    - Et bien, et bien… Voilà qui est prometteur.
    Un ricanement méprisant brisa le silence et la pénombre qui régnaient dans le somptueux bureau. Un homme aux mains gantées de blanc était penché sur un miroir, regardant attentivement ce qu’il transmettait.
    Un homme d’une vingtaine d’années du genre ténébreux, se tenait assis dans une voiture tirée par des chevaux dont les pas résonnaient sur un chemin de terre. Le dos droit, le regard fixé sur un point imaginaire, il arborait un air profondément attristé qui altérait quelque peu sa beauté suave. Ses cheveux ondulés d’un noir de jais, ses yeux de la même couleur, son nez droit et aristocratique, sa bouche au tracé sensuel et faite pour les baisers, son menton volontaire et sa mâchoire carrée, étaient mis en valeur par un costume gris anthracite, qui faisait ressortir son teint halé et moulait son imposante musculature, révélant de son corps une constitution robuste et noble.
    Se renversant dans son profond fauteuil de velours noir à haut dossier, l‘homme sourit.
    Elizia Von Waldorf s’était enfin décidé. Il s’en était fallu de peu que celui-ci refuse tout à fait l’invitation. Cet homme lui donnait vraiment du fil à retordre, et ce Florent Berscham n’avait fait que lui compliquer les choses. Ce domestique avait une influence bien trop importante à son goût, un contretemps qu’il prendrait soin de régler en temps voulu.
    Un gloussement s’échappa d’entre ses lèvres sensuelles. Le spectacle à venir promettait d’être extrêmement divertissant….
    - Tessa, appela-t-il d’une voix veloutée.
    - Maître?
    - Va me chercher Belzébuth, et prépare Adonis. Je veux qu’il m’attende avec impatience. Je me sens…d’humeur féroce.
    - Oui Maître.
    La panthère s’éloigna d’un pas félin, et se fondit dans la pénombre aussi silencieusement qu’elle en était sortie.

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  • Commentaires

    1
    HaruMeuh
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:13

    Comment dire... Mmmh... Alors d'abord... GRRR J'ADORE xD tout simplement splendide ! Ce nouveau chapitre est une grande porte ouverte sur la suite des évènements qui (je confirme) s'annoncent forts en rebondissement *___*

    FUFUFU !

    Je t'encourage, VIVEMENT, à ne pas trop tarder à nous concocter une suite des plus... palpitante ! -_<

    2
    laliepetiteangel
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:14

    j'adore continue comme ça!!!

    3
    cicipouce
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:14

    Tu veux me tuer ... Mais tu écris trop bien ... Moi j'me demande pas si je vais arrêter la ...

    enfin bref ... on continue ... on continue

    4
    anaiko
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:15

    continue c'est toujours aussi prenant !

    5
    Wolf__
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:15

    C'est vraiment superbe ! Je ne me doutais pas du tout qu'il y allait avoir du fantastique, si c'est bien ça, avec des personnages diaboliques XD
    Adonis, j'adore vraiment ce personnage de la mythologie :
    Je suis quand même hyper triste pour le pauvre Florent mais ce chapitre promet des aventures alléchantes !

    6
    Lillycp
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:16

    Pauvre Florent. Je me demande si ce personnage diabolique va s'en prendre à Florent ou à Elizia. Les deux, probablement... Quel bel avenir sombre qui les attend!

    7
    HaruMeuh
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:16

    - refusant d’imposer son humeur assassine à ses domestiques -> tu m'étonnes, si c'est pour décimer tout le monde s'est pas la peine xD

    - "amant" -> j'ai toujours aimé ce mot ^^ c'est toujours très ambigüe Langue

    - Touché par sa détresse, Elizia enlaça doucement son amant et l’enveloppa de ses bras protecteurs afin de l’apaiser -> c'est si touchant *___*

    - s’affoler les battements de cœur du blond lors de leur première rencontre -> ooooh !! je veux savoir comment ils se sont rencontrés Oo

    - Tu es conscient que si j’accepte de m’y rendre, tu ne me reverra pas pendant les trois longues années que vont durer ma formation. -> OMG !!!!!!!!!! >.< INSUPPORTABLE POUR LES LECTEURS !!!!!!

    - Je sens que je vais amèrement le regretter, mais je vais t’écouter -> tout à fait TT_TT c'est un piège !!!

    - je ne vais pas m’en aller comme ça… -> vraiment Langue

    - Florent se jeta sur les lèvres rouges et pulpeuses du baron -> il a pas froid aux yeux Oo et si quelqu'un les surprenait xD

    - Je vais te faire l’amour Florent -> ici ??? Oo

    - Je vais m’imprimer en toi afin qu’il te sois impossible de m’oublier… -> je veux que quelqu'un me dise la même chose -__-

    * s'abstient de commenter pour rester correct* xD

    - Je t’aime Florent… -> moi aussi je vous aime xD

    * s'abstient de commenter pour rester correct* xDDDD

    - Et dire que je dois attendre trois années avant de te revoir! - > ça va être dur xD

    - Les larmes affluaient déjà sur son visage angélique mouillant ses lèvres tremblantes. -> :(

    - j'aime pas la mère d'Elie -___- grrr

    - Un ultime baiser unit leurs lèvres alors que leurs cœurs se brisaient. -> aaaah :(

    - Un homme aux mains gantées de blanc -> ENNEMI EN VUUUU !!!!!!! :@ (pervers, au passage)

    - Je veux qu’il m’attende avec impatience, je me sens
    D’humeur…féroce. -> OMG Oo ouiii le perveeeers xD

    - La panthère s’éloigna d’un pas félin, et se fondit dans la pénombre aussi silencieusement qu’elle en était sortit. -> ah bah ça tu vois je m'y attendais pas Oo

    PS : entre nous, j'aime beaucoup les noms que tu donnes aux persos

    8
    Inko
    Mardi 7 Avril 2015 à 18:17

    Pour le plaisir je viens de relire le début qui est un excellent avant gout.

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